La blockchain va révolutionner le monde de demain

Le secteur de la finance fonde également de grands espoirs dans cette nouvelle technologie qui permettrait d’économiser des coûts et du temps. Exemple: l’achat d’une action en bourse peut être réalisé en quelques secondes grâce à la blockchain alors qu’aujourd’hui le «settlement» (c’est-à-dire le transfert des droits de propriété d’une action) nécessite plusieurs jours car il faut des intermédiaires qui garantissent sa légitimité jusqu’à ce que les systèmes comptables de chacun soient mis à jour.

Les exemples d’application de la blockchain sont nombreux. Des pays comme la Suède testent déjà la numérisation de leurs registres comptables. Dans le secteur du tourisme, Lufthansa travaille actuellement avec la start-up suisse Winding Tree afin de créer une place de marché pour le tourisme utilisant la blockchain. L’industrie du voyage est complexe et dominée aujourd’hui par des intermédiaires. Avec un système plus efficace, le prix pourrait baisser pour les clients.

Même si la blockchain va changer radicalement l’économie, cette révolution ne sera vraiment visible que dans trois à cinq ans.

De nombreux obstacles sont encore à surmonter. Le réseau doit d’abord atteindre une taille critique et gagner l’acceptation du marché ainsi que la confiance. La blockchain consomme encore beaucoup d’énergie car les séries de données croissent et doivent être traitées en parallèle. Selon une étude de la banque Morgan Stanley, la production mondiale de valeurs cryptées sur les ordinateurs en 2018 reviendrait à consommer autant d’énergie que l’Argentine.

Nous sommes absolument convaincus que la blockchain va continuer sa progression. Dès que le cadre sera défini et les obstacles actuels levés dans un consensus social, les hommes et les entreprises pourront en profiter. Par ailleurs, l’individu pourra être interactif sur les réseaux sociaux tout en restant maître de son identité numérique.

Source : Le Temps

Trust Square, la blockchain au cœur de Zurich

La Bahnhofstrasse, rue la plus emblématique de Zurich, est déjà bien réveillée, mais à l’intérieur de Trust Square, logé au numéro 3, le silence règne encore. Rares sont les startupers qui arpentent les couloirs au décor et ameublement minimalistes du nouveau centre de la blockchain ou qui sont installés à leur bureau ce vendredi matin.

Ce nouveau centre dédié à la blockchain a ouvert début avril et, malgré les apparences à l’aurore, il tourne déjà presque à pleine capacité. Les start-up se sont précipitées, toutes spécialisées dans cette technologie qui fonctionne comme un registre numérique et inviolable de transactions, d’informations ou d’échanges, rendue célèbre parce qu’elle permet le fonctionnement de la cryptomonnaie bitcoin.

Parmi les start-up qui occupent le nouveau centre se trouvent principalement des suisses, mais pas seulement. Quelques sociétés étrangères y ont aussi trouvé un pied-à-terre intéressant pour leurs activités. C’est le cas par exemple du chinois Bitmain, l’un des plus importants acteurs du secteur et spécialiste du «minage», cette technique qui permet de créer des cryptomonnaies.

Pour être acceptée, une société doit évidemment se concentrer sur la blockchain, mais elle doit «aussi montrer qu’elle est plus qu’une société boîte aux lettres. Nous vérifions qu’elles ont des activités réelles et aussi, plus généralement, quel est leur modèle d’affaires», précise Daniel Gasteiger. L’objectif, pour lui et ses acolytes, n’est pas seulement de réunir des start-up, mais aussi de permettre l’organisation d’événements pour renforcer l’«écosystème» de la blockchain suisse.

Source : Le Temps

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