Des Suisses également victimes du détournement de données Facebook

Facebook aurait partagé les données de 87 millions de ses utilisateurs

“Au total, nous pensons que les informations Facebook de jusqu’à 87 millions d’utilisateurs, la plupart aux Etats-Unis, ont pu être partagées de façon indue avec Cambridge Analytica“, a écrit le groupe, qui évoquait jusque-là environ 50 millions d’usagers affectés.

La firme Cambridge Analytica a récupéré, via un questionnaire psychologique auquel ont répondu 270’000 personnes, les données de 87 millions de leurs amis, en 2014. Cela a permis à la société britannique de se constituer une précieuse base de données avant d’être embauchée par l’équipe de campagne de Donald Trump.

Source : RTS Info

Jusqu’à 29’200 Suisses victimes du détournement de données Facebook

Le détournement de données d’utilisateurs Facebook par la firme britannique Cambridge Analytica pourrait concerner au maximum 29’198 utilisateurs suisses, indique jeudi le Blick.

Ce chiffre a été estimé par les équipes du réseau social pour la Suisse, selon le média alémanique. Facebook avait annoncé mercredi que les données de 87 millions d’utilisateurs dans le monde pourraient être concernées.

Source : RTS Info

Facebook reconnaît un laxisme dans la protection des données

La directrice générale de Facebook, Sheryl Sandberg, a admis vendredi que le réseau social a fait preuve de laxisme dans la protection de données de ses utilisateurs dans l’affaire Cambridge Analytica.

“Nous n’étions pas assez concentrés sur la protection, les mêmes données qui vous permettent de vivre des expériences sociales peuvent aussi être utilisées de façon malveillante”, a affirmé sur NBC Sheryl Sandberg, qui était restée muette depuis qu’a éclaté le scandale autour de la société de conseil britannique.

Facebook a appris en décembre 2015 que Cambridge Analytica avait collecté des données et demandé qu’elles soient effacées, a précisé Sheryl Sandberg.

Source : RTS Info

La confidentialité des données redevient une valeur à la hausse

Une crise de plus, ou le scandale de trop pour Facebook? Déjà accusé de favoriser la propagation des fake news, le premier réseau social du monde aura du mal à sortir sans concession de la tempête qui s’est abattue sur lui depuis la mi-mars. Les révélations liées au siphonnage par Cambridge Analytica des données de ses utilisateurs et à leur potentielle utilisation lors de la campagne numérique de Donald Trump ont lourdement pesé sur le titre à Wall Street.

Le réseau social a beau se dire «scandalisé d’avoir été trompé», les premières déclarations de son fondateur n’ont pas suffi à apaiser une défiance sans précédent. «Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’autres Cambridge Analytica qui traînent», s’est ainsi exprimé Mark Zuckerberg, sommé de s’expliquer devant le Congrès américain et les parlements européen et britannique. Pour éteindre l’incendie, Facebook devra certainement s’astreindre à plus de transparence vis-à-vis de ses utilisateurs dans l’usage qui est fait de leurs données personnelles, et pourrait, à terme, être soumis à une surveillance accrue.

Les données occupent en effet une place centrale dans le fonctionnement de nos sociétés et de nos économies. Elles en sont l’une des ressources les mieux valorisées, «la nouvelle électricité» du XXIe siècle, pour reprendre l’expression du lanceur d’alerte à l’origine du scandale Cambridge Analytica. Plus les programmes d’intelligence artificielle et les ordinateurs deviendront performants, plus nos sociétés produiront des données, et plus l’intérêt pour ces données augmentera, multipliant ainsi les opportunités bénéfiques (recherche médicale, nouveaux services, etc.) mais aussi les possibilités d’intrusion et d’utilisation malveillantes. Il suffit de voir combien de scrutins récents – qu’il s’agisse des présidentielles américaine et française ou du vote sur le Brexit – ont fait l’objet de vives interrogations quant à l’éventuelle manipulation des opinions par des influences extérieures.

Source : Le Temps

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